Publié dans Société

Direction de la santé familiale - Les employés conditionnent la reprise des activités 

Publié le mercredi, 08 novembre 2023

Destitution du directeur de la Direction de la santé familiale (DSF) à Analakely. Telle est la revendication des employés au niveau de cette branche du ministère de la Santé publique. Hier, ils ont effectué une manifestation devant le bureau à Analakely pour exprimer leur mécontentement. 

D'après les employés, ils ont ras-le-bol du comportement barbare de ce directeur. "Cela fait un an qu'il a été nommé à ce poste, mais il a déjà commis de nombreuses fautes au sein du département et envers les employés par ses écarts de langage : mots blessants et insultes. Il nous traite comme des moins que rien", se plaint une employée de la DSF. Un fait qui s'est produit en début de cette semaine et c’est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. En effet, un véhicule administratif a été garé dans le parking du bureau de la DSF. Quand le directeur est arrivé, il n’a pas pu garer son véhicule au parking, alors il s'est mis en colère. Celui-ci a ordonné au chauffeur de faire sortir ledit  véhicule dont la clé n'était pas sur ce dernier. Il l'a alors insulté devant tout le monde, l'a traité de tous les noms.

" Nous sommes choqués puisque ce dernier n'était pas de notre département. La situation est de plus en plus insupportable", poursuit l'employée. Et de rajouter, « Nous avons rassemblé nos forces et  décidé de suspendre les activités ». Des représentants du ministère de la Santé publique se sont déjà dépêchés sur place pour une intervention, mais les employés attendent la décision du ministère avant de se remettre au travail. Par contre, ils ont déjà enlevé les affiches sur le portail. Par ailleurs, une délégation du personnel a aussi déposé sa requête au ministère. 

Par conséquent, la grève se poursuit encore ce jour. "Nous ne comptons pas reprendre notre activité tant que ce dernier ne soit démis de son poste. Pendant une année, nous avons tout supporté. Mais, il est temps que nous exprimons notre colère et tristesse", conclurent les employés. 

 

Anatra R. 

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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